La confiance en soi ne naît pas seulement de nos pensées : elle s’ancre dans nos sensations. Respiration, posture, mouvement… notre corps joue un rôle essentiel dans la façon dont nous nous sentons capables et présents.
Le rôle du corps dans la confiance en soi est aujourd’hui largement reconnu dans les approches psychocorporelles comme la sophrologie, l’hypnose ou la danse-thérapie. Ces méthodes permettent d’agir concrètement sur les émotions, la posture et la respiration pour renforcer le sentiment de sécurité intérieure et d’affirmation.
En apprenant à écouter et à mobiliser le corps, il devient possible de développer une confiance plus stable, plus incarnée, une confiance qui ne dépend plus du regard des autres, mais d’un ancrage intérieur solide.
La confiance en soi est souvent perçue comme une qualité mentale : une affaire d’affirmation, de pensées positives, d’assurance dans nos choix. Pourtant, avant d’être une idée, la confiance est une sensation. Elle s’incarne.
Elle se manifeste dans le ton de la voix, le regard, la respiration, la posture. Autrement dit, notre corps est le premier terrain de la confiance. C’est à travers lui que nous apprenons à nous sentir légitimes, capables, présents.
Redonner au corps sa place dans la construction de la confiance en soi, c’est aussi redonner à chacun la possibilité de s’appuyer sur des repères concrets – des sensations, un rythme intérieur, une respiration – pour retrouver stabilité et assurance.
Le corps, miroir et ancrage de la confiance
Le lien entre corps et confiance ne relève pas seulement d’une impression.
Des recherches en psychologie montrent que la perception corporelle influence directement l’estime de soi et la capacité à agir. Une posture redressée, une respiration ample, un regard ouvert envoient au cerveau des signaux de sécurité et de force.
À l’inverse, un corps contracté ou refermé renvoie des messages d’insécurité.
Ces boucles de rétroaction entre le corps et l’esprit expliquent pourquoi travailler sur la confiance uniquement par la parole peut parfois trouver ses limites : sans appui corporel, les mots restent suspendus.
S’ancrer dans le corps, c’est remettre la confiance à sa place : non pas dans la performance, mais dans la présence à soi.
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La respiration : le souffle de la sécurité intérieure
La respiration est le point d’entrée le plus simple et le plus puissant vers la confiance.
En sophrologie, elle permet de ramener le corps à un rythme plus apaisé, d’activer la branche relaxante du système nerveux et de renforcer la perception de sa propre stabilité.
Respirer consciemment, c’est redonner au corps un pouvoir d’autorégulation.
Une respiration lente et profonde agit directement sur le nerf vague, impliqué dans la gestion du stress et des émotions. Ce retour à un rythme physiologique calme envoie au cerveau un message clair : « tu peux te détendre, tout va bien ».
C’est à partir de cet état d’apaisement que la confiance peut se déployer, non pas comme un effort, mais comme un état naturel d’ouverture.
La relaxation dynamique : retrouver son axe intérieur
Dans la pratique de la sophrologie, les mouvements doux associés à la respiration, la relaxation dynamique corporelle, permettent d’intégrer corporellement des sensations de force, d’équilibre et de verticalité.
Ces gestes simples, accessibles à tous, aident à ressentir son axe intérieur : cet alignement entre ce que l’on pense, ce que l’on ressent et ce que l’on fait.
En travaillant sur cette cohérence intérieure, on renforce une forme de confiance stable, enracinée dans la perception de soi.
Le corps devient un repère fiable : il nous informe, nous soutient et nous recentre quand nos pensées s’agitent.
L’imagerie mentale : se voir autrement pour oser exister
L’hypnose et la sophrologie utilisent toutes deux l’imagerie mentale (définition) pour transformer la manière dont on se perçoit.
S’imaginer dans une situation où l’on se sent confiant, apaisé, aligné, active les mêmes circuits neuronaux que si on le vivait réellement.
Ce travail sur les représentations internes aide à déconstruire les scénarios d’échec ou de doute. Il ouvre un espace où le corps peut expérimenter la confiance avant même que le mental y croie à partir d’un vécu empirique.
Peu à peu, l’image de soi s’ajuste à ce nouveau vécu sensoriel.
Dans mes accompagnements en sophrologie, hypnose et danse-thérapie à L’Atelier Sublime, je propose aux personnes de renouer avec cette confiance incarnée : une confiance qui se vit dans le souffle, dans le mouvement, dans la présence à soi.
Chaque séance est une invitation à réapprendre à écouter le corps, à reconnaître ses signaux et à les transformer en appuis intérieurs.
Le mouvement : oser habiter son espace
Les approches de danse-thérapie, danse-art-thérapie ou de pole-art-thérapie vont plus loin encore : elles invitent à mettre en mouvement cette confiance retrouvée.
Bouger, danser, s’exprimer corporellement, c’est passer de l’idée de confiance à son incarnation (cf mon article complet ici).
Dans le mouvement, chaque geste devient une expérience de soi :
se redresser,
s’ancrer,
occuper l’espace,
être vu sans se juger.
Le corps apprend alors à porter une présence confiante, qui n’est plus une posture à adopter mais une qualité d’être qui se déploie naturellement.
Retrouver confiance en soi, c’est parfois simplement oser habiter son corps à nouveau.
Dans mes accompagnements L’Atelier Sublime, le rôle du corps dans la confiance en soi est primordial : le mouvement, la respiration et l’imaginaire s’unissent pour réaccorder le corps et l’esprit, et permettre à chacun·e de se sentir pleinement vivant·e.
Quand le corps redevient un allié
Beaucoup de personnes ayant traversé des épreuves – maladie, burn-out, traumatisme, perte de repères, divorce – se sentent coupées de leur corps.
Dans ces moments, la confiance s’effrite, non par manque de volonté, mais parce que le lien sensoriel avec soi-même a été interrompu.
Le travail thérapeutique, qu’il passe par la parole, le souffle ou le mouvement, vise alors à réconcilier le corps et l’esprit.
Ce processus, progressif et respectueux, permet de retrouver la sensation d’exister pleinement, d’être à la fois sensible, fort, et vivant.
Le rôle du corps dans la confiance en soi : une confiance incarnée
La confiance en soi se construit pas à pas, à travers la conscience du corps, la qualité de la respiration, et la capacité à se sentir vivant dans son mouvement.
C’est dans cette rencontre intime avec soi que naît une forme de sérénité et d’assurance qui ne dépend plus des circonstances extérieures.
Chaque mois, je partage dans ma newsletter des éclairages issus de la recherche, des pratiques concrètes et des réflexions sur le lien entre corps, émotions et transformation intérieure.
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