On en parle beaucoup, de cette fameuse « charge mentale ». Elle est devenue un mot du quotidien, une sorte de compagnon invisible qui se glisse dans nos sacs, nos bureaux et nos soirées. Mais derrière ce terme familier, il y a une réalité bien concrète, étudiée depuis assez longtemps par les chercheurs en ergonomie et psychologie cognitives : nos ressources mentales ne sont pas illimitées.
Elles ressemblent un peu à la batterie d’un téléphone : elles se rechargent, se consomment, donc, si l’on oublie de brancher le chargeur, et bien, ça finit par clignoter rouge ou s’éteindre complètement !
Qu'est-ce que la charge mentale ?
Un concept à deux visages
On pourrait dire que la charge mentale a deux grandes dimensions.
La charge cognitive, c’est tout ce qui sollicite nos capacités de réflexion, de concentration, de mémoire. Lire un rapport complexe, apprendre une nouvelle compétence, gérer mille onglets ouverts sur son ordinateur, tout cela use notre énergie mentale.
La charge émotionnelle, elle, provient de tout ce que nous ressentons en lien avec nos activités. La pression pour réussir, les contraintes de temps, mais aussi – et c’est important – les émotions positives : l’excitation d’un nouveau projet, la joie d’un moment créatif, le plaisir de partager avec les autres. Oui, même ce qui nous enthousiasme « consomme » une part de nos ressources.
Des travaux en psychologie cognitive (Sweller, 2011) montrent combien la complexité d’une tâche pèse sur nos ressources attentionnelles. Et en parallèle, des recherches en neurosciences affectives (Pessoa, 2009) rappellent que la régulation des émotions exige elle aussi une dépense d’énergie cognitive.
Bref, nos journées sont souvent un grand mélange de sollicitations intellectuelles et émotionnelles, qui expliquent pourquoi on peut se sentir « vidé » même sans avoir couru un marathon.
Pourquoi la charge mentale fluctue-t-elle ?
Il est normal que notre niveau de charge mentale varie au cours de la journée. Après une réunion dense, notre capacité d’attention baisse. Après une conversation difficile, notre énergie émotionnelle est entamée. De la même façon, un moment agréable peut nous redonner du souffle, mais seulement jusqu’à un certain point.
En effet, la charge mentale n’est pas un état fixe : elle varie aussi tout au long de la semaine, en fonction de ce que nous faisons et de la manière dont nous vivons nos expériences. Certaines tâches sollicitent nos ressources cognitives. D’autres, mobilisent surtout nos ressources émotionnelles. En fait, dans la plupart des cas, les deux visages de la charge mentale sont constamment activés.
Lorsqu’un effort reste soutenable, notre cerveau parvient à réguler l’énergie investie, à s’adapter et même à progresser. Mais si l’effort devient trop important ou trop prolongé, sans phases de récupération, il se transforme en surcharge. C’est là que surgissent les signes d’alerte : irritabilité, fatigue inhabituelle, perte de motivation ou difficultés à se concentrer.
Ces fluctuations expliquent aussi pourquoi le stress et la fatigue chronique s’installent progressivement : l’équilibre entre effort et récupération n’est plus respecté. Reconnaître cette dynamique, c’est déjà faire un pas pour réintroduire des temps de pause, varier les types d’activités et réapprendre à écouter ses besoins.
Les risques d'une charge mentale trop élevée
Le problème arrive quand les périodes de sollicitation s’accumulent sans temps de régénération. C’est comme si l’on utilisait son téléphone en mode intensif tout en oubliant de le brancher : au bout d’un moment, tout s’arrête.
Sauf que, contrairement à notre téléphone, le cerveau n’apprécie pas d’être en surcharge ! Dans nos systèmes biologiques, la clé d’une performance efficace réside dans l’utilisation optimale des ressources, c’est-à-dire selon un principe de recherche d’équilibre (homéostasie). Tout déséquilibre entraîne du stress.
Le surmenage, l’épuisement, voire le burn-out, trouvent là une partie de leur explication.
En effet, lorsque la charge mentale dépasse nos capacités de récupération, elle n’est plus seulement inconfortable : elle devient un véritable facteur de vulnérabilité. Le cerveau, constamment sollicité, peine à trier les informations, ce qui entraîne une baisse de concentration, une diminution de la créativité et un sentiment d’être « saturé ».
À plus long terme, une surcharge chronique peut fragiliser la mémoire, augmenter l’irritabilité et favoriser des troubles du sommeil. Elle agit aussi sur le corps : tensions musculaires, fatigue persistante, maux de tête, voire affaiblissement du système immunitaire.
Mais les risques ne s’arrêtent pas là. Quand les ressources mentales s’épuisent, le stress devient plus difficile à réguler et peut conduire au surmenage, voire au burn-out, avec des difficultés relationnelles importantes et une incapacité à se ressourcer. C’est pourquoi reconnaître ses limites et mettre en place des espaces réguliers de récupération n’est pas un luxe, mais une véritable nécessité pour préserver son équilibre et sa santé sur le long terme.
Comment alléger la charge mentale ?
Heureusement, il existe des façons efficaces d’alléger sa charge mentale et de recharger ses ressources. Bien sûr, le sommeil reste le premier « chargeur » naturel. Mais la recherche a montré qu’il n’était pas le seul.
L’activité physique : bouger le corps aide le cerveau à retrouver de la clarté. L’exercice régulier augmente la plasticité cérébrale et réduit le stress (Hillman et al., 2008).
La méditation et les pratiques de pleine conscience : elles favorisent une meilleure régulation des émotions et améliorent l’attention (Tang, Hölzel & Posner, 2015).
Les activités artistiques : musique, danse, peinture… Elles offrent un double bénéfice : elles mobilisent la créativité et procurent un plaisir qui nourrit nos ressources émotionnelles (Fancourt & Finn, 2019).
Et puis, des approches ont été spécifiquement conçues pour accompagner cette régénération : la sophrologie, l’hypnose, la danse-art-thérapie, autant de pratiques qui associent le corps et l’esprit pour retrouver un équilibre. Ces espaces permettent non seulement de souffler, mais aussi de se reconnecter à soi, de renforcer sa capacité à gérer le stress et d’élargir ses ressources intérieures (voir mon article Sophrologie et burn-out).
La régularité : un secret souvent oublié
Beaucoup attendent les vacances pour se reposer. Et vous l’avez sans doute déjà expérimenté : ce n’est pas suffisant. La vraie différence vient de la régularité des pauses. De petites ou grandes bulles d’oxygène placées au fil de l’année préviennent l’accumulation de la charge et permettent de rester disponible à la fois pour ses projets et pour soi-même.
Les chercheurs parlent parfois de « micro-récupération » (Sonnentag & Fritz, 2015) : des instants courts mais réguliers, qui permettent de restaurer nos ressources avant qu’elles ne soient trop entamées. Cela peut être une marche de dix minutes, un moment de respiration, une séance de danse. Ces gestes simples qui, s’ils sont répétés, font une vraie différence.
Et si vous vous offriez un accompagnement sur mesure ?
La rentrée, c’est à la fois l’excitation des projets et le retour des contraintes. C’est donc le moment idéal pour décider de programmer, dès maintenant, vos propres espaces de régénération.
C’est précisément ce que je propose à travers mes accompagnements :
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avec la danse-art-thérapie, pour retrouver une énergie vitale en mouvement,
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avec la sophrologie et l’hypnose, pour recharger vos ressources mentales en profondeur,
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et avec des ateliers comme le week-end L’Atelier Sublime, qui permettent une immersion plus intense pour se reconnecter à son corps et à son élan intérieur.
Alors peut-être qu’en cette rentrée, au lieu d’attendre les prochaines vacances, vous pourriez choisir d’inscrire dès aujourd’hui quelques rendez-vous réguliers avec vous-même, depuis chez vous et avec le soutien d’un groupe. Pas besoin d’habiter près de chez moi, la plupart de mes accompagnements sont disponibles en ligne en visio.
Alléger ma charge mentale maintenant !
Alléger la charge mentale ne signifie pas supprimer toutes les contraintes de la vie quotidienne – elles font partie de l’existence. Mais vous pouvez apprendre à apprivoiser cette charge, reconnaître quand elle devient trop lourde et surtout recharger vos ressources avant qu’elles ne s’épuisent.
C’est précisément ce que je propose dans mes accompagnements :
✨ en sophrologie et en hypnose, pour apaiser l’esprit et renforcer vos ressources intérieures,
✨ en danse-art-thérapie, pour retrouver une énergie vitale en mouvement,
✨ lors de week-ends immersifs comme L’Atelier Sublime, pour vous reconnecter profondément à votre corps et à votre élan intérieur.
Ces accompagnements sont possibles en téléconsultation ou en présentiel, selon ce qui vous convient le mieux.
Pourquoi attendre les prochaines vacances pour souffler ?
Réservez dès aujourd’hui un rendez-vous ou une place à l’un de mes ateliers, et offrez-vous un espace régulier pour recharger vos batteries. Votre esprit, votre corps – et vos projets – vous en remercieront.