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Burn-out, brown-out, bore-out : comment le corps alerte avant le mental

Dans mon travail d’accompagnement, j’observe chaque semaine combien notre rapport au corps influence profondément notre manière de vivre… et de travailler. Pendant longtemps, l’entreprise a misé sur la performance mentale, sur la maîtrise, sur l’efficacité. Et nous avons suivi : en tenant, en compensant, en serrant parfois un peu trop fort les dents.

Pourtant, derrière les épuisements professionnels que nous connaissons aujourd’hui, un mouvement plus profond se dessine : le retour du corps comme source d’équilibre, de présence et de sens.
Un corps qui sent, qui parle, qui signale avant que le mental ne sature.
Un corps qui peut devenir un point d’appui, là où l’esprit n’a plus de marge.

Cet article propose un éclairage différent : comprendre ce qui se passe dans le cerveau lorsque la charge mentale se dérègle, et ouvrir une porte vers des solutions qui replacent le mouvement, la sensibilité et la créativité incarnée au cœur du bien-être au travail.

Repenser la performance en réintégrant le corps

Pendant longtemps, l’entreprise a été pensée comme un territoire essentiellement cognitif : réfléchir, analyser, produire, décider. Le corps, lui, restait en arrière-plan — silencieux, sous-sollicité, voire totalement oublié.
Pourtant, depuis quelques années, la réalité s’impose : un cerveau qui s’épuise, c’est un corps qui parle.
Et les formes d’épuisement professionnel n’ont jamais été aussi présentes.

Cet article propose un pas de côté : comprendre comment le corps peut devenir un allié pour prévenir l’épuisement, retrouver de la clarté, et redonner du sens au travail — notamment grâce à des approches comme la danse-thérapie (en savoir plus sur la danse-thérapie ici).

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Quand le cerveau s’épuise : trois formes d’épuisement au travail

Notre cerveau est un organe extraordinaire. Capable de produire, d’apprendre, de résoudre, d’imaginer, de s’adapter.
Mais comme tout organe, il peut s’épuiser.

Burn-out : quand le mental brûle

C’est l’épuisement le plus connu : une surcharge cognitive prolongée qui finit par épuiser les ressources mentales.
Le cerveau « surchauffe », jusqu’à ne plus fonctionner correctement.

Les manifestations peuvent inclure :

  • brouillard mental, perte de clarté

  • troubles du sommeil

  • tensions physiques, fatigue écrasante

  • impression de ne plus y arriver

  • sentiment d’incompétence

Le burn-out n’est jamais un manque de volonté. C’est un système qui a résisté trop longtemps (en savoir plus sur sophrologie et burn-out ici).

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Brown-out : quand le sens disparaît

Ici, ce n’est pas le volume de travail qui fatigue, mais son absence de sens.
Tâches absurdes, valeurs heurtées, décalage entre ce qu’on fait et ce qu’on est.

Le corps réagit souvent par :

  • fatigue chronique

  • perte d’élan vital

  • désengagement

  • colère ou irritabilité

  • sentiment de vide

Le cerveau peine à se mobiliser quand le sens se fissure.

Bore-out : quand l’ennui devient toxique

Oui, la sous-charge peut aussi épuiser.
Le manque de stimulation crée un état d’agitation interne, d’angoisses, et une remise en question permanente.

Cela peut mener à :

  • anxiété

  • perte de confiance

  • troubles somatiques liés à la tension interne

  • sentiment d’être « sous-utilisé » ou inutile

Quelle que soit la forme, ces épuisements ne se résument pas à un problème mental : ils sont profondément incarnés.

Le corps, grand oublié… et grand révélateur

Dans toutes ces situations, un point commun :
Le corps donne les premiers signaux… mais on ne les écoute pas.

En entreprise, nous avons appris à tenir, gérer, performer.
À serrer les dents et avancer.
À fonctionner « en mental », même quand le corps dit stop.

Or, les recherches en cognition incarnée montrent que :

  • nos émotions, nos décisions et nos performances passent par le corps

  • le mouvement ouvre l’accès à d’autres formes de pensée

  • remettre le corps en action peut restaurer des ressources mentales devenues inaccessibles (lire mon article complet ici)

Le corps n’est pas un obstacle. C’est un allié.

Et si l’entreprise réintégrait le mouvement ?

De plus en plus d’organisations s’intéressent aux approches psychocorporelles pour prévenir l’épuisement, soutenir la santé mentale et restaurer l’élan créatif.

La danse-thérapie — ou, plus largement, le mouvement dansé — propose quelque chose d’unique :

  • une mise en mouvement douce et sécurisée, accessible à tous

  • une exploration émotionnelle non verbale, qui contourne la saturation mentale

  • une reconnexion sensorielle, pour revenir au présent

  • un espace d’expression, loin des injonctions de performance

On n’y “danse pas bien”.
On se laisse danser.

Pourquoi la danse-thérapie fonctionne dans le monde du travail

Parce que le mouvement crée des effets immédiats :

  • il active le système nerveux parasympathique → apaisement

  • il relance la circulation émotionnelle → déblocage

  • il ouvre l’accès au flow → concentration naturelle

  • il reconnecte la personne à ses sensations → ancrage

Et sur le long terme, il :

  • renforce la conscience corporelle

  • développe la créativité

  • soutient l’estime de soi

  • permet de repérer plus tôt les signaux d’épuisement

C’est une approche douce, subtile, qui accompagne sans brusquer.
Elle propose un espace où chacun peut retrouver sa propre manière d’habiter son corps… et donc son travail.

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Pour aller plus loin

Si vous pensez reconnaître certains signaux d’épuisement, parlez-en à votre médecin ou à un professionnel de santé.
Et si l’idée de remettre du mouvement dans votre vie professionnelle vous interpelle, les approches psychocorporelles — dont la danse-art-thérapie — peuvent devenir un espace d’exploration, de respiration, de reconstruction.

Le cerveau a ses limites.
Le corps, parfois, a les réponses.

L'Atelier Sublime, pour vous accompagner

Chaque forme d’épuisement raconte quelque chose de notre façon d’habiter notre vie professionnelle.
Ce ne sont jamais des signes de faiblesse, mais des invitations à ralentir, à écouter ce qui s’exprime à travers le corps, et à réinventer la manière dont nous nous engageons dans notre travail.

Remettre du mouvement dans son quotidien — qu’il soit subtil, dansé, libre ou guidé — ouvre parfois des espaces que la pensée seule ne parvient plus à traverser. C’est une façon de revenir à soi, de réhabiter sa présence, et de retrouver un élan plus doux, plus juste.

Si ces questions résonnent pour vous, sachez que des approches psychocorporelles existent pour accompagner ces transitions, dans le respect du rythme et de la sensibilité de chacun.
Parfois, il suffit d’un geste, d’une respiration, d’un mouvement esquissé… pour que quelque chose se réouvre.

L’Atelier Sublime propose des accompagnements à Lumbin, Saint Ismier, au cœur du Grésivaudan, entre Grenoble et Chambéry, et en visio. Vous pouvez y accéder facilement depuis Le Touvet, Crolles, Gières, Meylan, Saint-Martin-d’Hères, Voiron, Pontcharra ou encore Annecy.